La corruption a Madagascar
A Madagascar il est difficile de parler de l’Administration d’Etat sans évoque ce terme : « corruption ». La corruption, tout le monde la connait. On en a tous déjà au moins subi les conséquences. Mais certains sont plus concernés que d’autres. Bien sûr lorsqu’on parle de corruption personne n’est vraiment coupable ou victime et c’est le cas partout même à Madagascar, du fait même de sa définition. La corruption est en fin de compte, un échange entre deux ou plusieurs individus de bien contre service le plus clair du temps. Les affaires de corruption impliquant des responsables de service publique, des dirigeants du gouvernement ont toujours pris beaucoup de place dans les nouvelles du quotidien. Dans les journaux et à la télé, il n’y a presque aucun jour où des affaires comme celles-là ne font pas la une. Madagascar, un pays ponctué de crises politique où la corruption est affaires courantes. Franchement, on ne sait plus vraiment quand la corruption a pris une telle envergure au pays. En tout cas, elle s’est bien installée. Durant les dernières années les scandales se sont succédé : pour des affaires de bois de rose, de détournement de fonds publics et autres. C’est pour cela que l’on a tant entendu du BIANCO, une institution indépendante traitant les affaires de corruption. Cela a pris une tout autre tournure avec l’avènement de ce nouveau régime. La réunion du conseil des ministres du mois de février, le 13 si mes souvenirs sont exacts a vu venir une décision de l’ensemble du gouvernement en ce qui concerne les affaires de corruption. A titre de connaissance, plusieurs affaires de corruption ont été amenées auprès de la PAC (Pôle anti-corruption). La PAC a jusqu’ici été au centre des débats pour les affaires déjà de bois de rose. Où ils ont pris en charge le cas d’Eddy bois de rose. Un « exploitant » illicite de bois de rose. Elle a aussi pris en charge l’affaire de l’ex-conseiller spéciale après de la présidence. Le régime en place entend bien appliquer la « tolérance zéro » pour toute activité impliquant de près ou de loin toute forme de corruption. Que dire sur cette affirmation des dirigeants ? On ne peut que leurs féliciter de leurs objectifs en attendant les résultats concrètes de cette décision prise en conseil des ministres. Félicitation puisque déjà la corruption est l’une des plus grands fléaux du pays après peut-être la famine, la déforestation, la pollution et la situation précaire de la population. Félicitation aussi, puisque des actes ont été alliés aux mots. Des arrestations d’agents corrompus, de dirigeants et de trafiquant. Des décisions prise pour la police de la route bien que mal accueilli chez ce dernier. Mais à mon avis, ce n’est que le début un tout petit pas face à l’immensité du travail qui nous attend. Oui car cela ne concerne pas que les dirigeants, sans acheteurs une marchandise disparait. Cela est aussi applicable à la corruption. Disons non à ce fléau pour un avenir meilleur.