Journée de la Langue maternelle
La langue maternelle ! Il y a beaucoup de chose dans la vie où on ne choisit pas ce qu’on veut. Il y a notre visage, notre sexe, notre date de naissance, notre famille, le pays où l’on nait. On ne choisit pas non plus la langue de notre pays. Un aspect tellement important de la culture. En anthropologie, la langue est décrite comme les nerfs de la culture. A Madagascar, la question de la langue est souvent au centre des débats. On entend souvent : « nous perdons ce qui nous rend vraiment malgache ». Ce n’est pas complètement faux, la mondialisation et tout ce qui s’en suit fait qu’il y a plus de personne pratique les langues étrangères plus que la langue maternelle (malagasy). Bien sûr, quand on voit les entreprises dans lesquelles on travail c’est tout à fait normal. Et même quand la société est malagasy on ne peut communiquer avec d’autres sociétés en malagasy. La langue malagasy je pense, devrait se méfier des avancées technologiques et non la repoussée ; s’adaptée et non pas nier tout en bloc. On peut voir ça comme dans une forêt où règne la loi du plus fort. Ce sont les langues les plus utilisés qui perdurent dans le temps. Si nous voulons que notre langue maternelle survive nous devons être reconnus dans les domaines les plus importantes. A titre d’exemple, la Chine est actuellement la première puissance économique. Du coup, la langue chinoise est de plus en plus utilisée dans le monde des affaires et donc parlé par plus de personne. Mais quelle est notre vrai souci avec cette langue ? La langue est d’abord un savoir que l’on doit transmettre à la prochaine génération pour qu’elle ne disparaisse pas. Mais la génération suivante veut-elle vraiment apprendre cette langue maternelle ? Après tous les autres langues sont plus « rentable ». Dans le contexte capitaliste dans lequel nous sommes il est normal que les jeunes pensent en termes de profit. On doit tous comprendre que la culture, la langue et surtout la langue maternelle va bien au-delà des intérêts financier. La langue maternelle est une partie de nous-même. C’est avec cette langue que nos mères respectives nous berçaient, c’est avec cette langue qu’on s’est fait nos meilleurs amis. Finalement notre langue maternelle est le premier trésor qu’on hérite de nos ancêtres. Ceux qu’on a tous en commun. De plus, les recherches s’accordent à dire que l’on apprend plus aisément dans la langue qui nous avons vu grandir plutôt que dans une langue étrangère. Peut-être aurions-nous de meilleurs élèves si nous portions plus d’importance aux écoles d’expression malgache. L’intelligence ce n’est pas vraiment ce qui nous manque. Je suis persuadé que mieux formé les jeunes seront de mieux préparer aux futurs défis. Bien sûr je ne dirais aucun mal sur les autres langues et je ne ferais pas non plus des éloges aux ultra conservateurs. Mais je pense sincèrement que donner un avenir à la langue Malagasy c’est nous donner un avenir à tous.